Le monde dans lequel grandissent nos enfants n’est plus le nôtre.
Il ne suit plus un rythme lent et prévisible, mais une accélération permanente, portée par le numérique, l’intelligence artificielle, les mutations économiques et les bouleversements sociaux.
Et au centre de cette tempête silencieuse, il y a eux : nos enfants.
Car si le monde change, la question n’est pas seulement comment l’école doit évoluer,
mais surtout : comment nos enfants peuvent rester debout dans ce changement.
1. Un monde en mutation que nos enfants n’ont pas choisi
Selon le World Economic Forum, plus de 65 % des enfants entrant aujourd’hui à l’école primaire exerceront plus tard des métiers qui n’existent pas encore.
Leurs compétences futures ne seront donc pas uniquement techniques, mais surtout adaptatives, critiques et humaines.
Or, beaucoup d’écoles continuent encore à fonctionner sur des modèles conçus pour une société industrielle stable, où l’on formait des individus pour des carrières linéaires.
Les organismes internationaux tirent la sonnette d’alarme :
- L’UNESCO appelle à une réinvention des systèmes éducatifs pour les rendre plus inclusifs, plus adaptables et plus humains.
- L’OCDE, à travers son programme Education 2030, insiste sur le développement des compétences transversales : pensée critique, créativité, responsabilité sociale.
Ce monde demande autre chose que de la simple récitation.
Mais alors, que doit faire l’éducation ?
2. S’adapter, ce n’est pas céder. C’est protéger.
Quand on parle d’adaptation de l’éducation, certains parents ont peur :
peur que l’école perde ses repères,
peur qu’elle se “déstructure”,
peur que leurs enfants deviennent des cobayes.
Mais s’adapter ne veut pas dire abandonner les fondamentaux.
Cela signifie au contraire : les préserver tout en changeant les méthodes.
Les données de l’OCDE (PISA) montrent que les élèves qui réussissent le mieux ne sont pas ceux qui mémorisent le plus, mais ceux qui savent mobiliser leurs connaissances face à des situations nouvelles.
Et cela, c’est une capacité qui se construit dès l’enfance :
- par une pédagogie plus interactive,
- par une relation adulte-enfant plus compréhensive,
- par un climat émotionnel sécurisant.
3. Le rôle des parents dans ce monde nouveau
Nous, parents, nous sommes souvent pris entre deux feux :
→ le modèle que nous avons connu,
→ et celui que vivent nos enfants.
Notre rôle n’est pas d’être des contrôleurs,
mais des traducteurs entre deux mondes.
Les recherches en sciences de l’éducation montrent que le climat familial influence fortement la réussite scolaire, parfois plus que les méthodes pédagogiques elles-mêmes.
Une étude publiée dans le Journal of Educational Psychology montre que le soutien émotionnel parental améliore directement la motivation et l’engagement scolaire.
S’adapter, pour les parents, ce n’est pas devenir professeurs.
C’est devenir alliés.
4. L’éducation doit évoluer, mais le sens ne doit pas changer
Le danger n’est pas que l’école change.
Le danger, c’est qu’elle change sans sens.
Si l’éducation se contente de suivre les technologies sans transmission de valeurs, elle échoue.
L’UNESCO insiste sur la nécessité d’une éducation qui forme :
- des citoyens responsables,
- des êtres humains autonomes,
- des consciences critiques.
Et c’est exactement la mission que porte Adami Schola :
rapprocher les générations, remettre du sens, reconstruire un dialogue.
Conclusion – Entre le monde qui change et l’enfant qui grandit
Oui, l’éducation doit s’adapter à un monde qui change.
Mais elle ne doit pas devient une course.
Elle doit rester un espace de protection, de construction et de compréhension.
Pas un terrain de pression.
Un lieu de sens.




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